THEUREAU Jean (dit Auguste)

Claude THEUREAU (1847) et Madeleine PERNIN (1855) ont été successivement  cultivateurs à Fley, aubergistes à Genouilly et cultivateurs à Saint-Clément-sur-Guye. Ils ont eu dix enfants :

Antoine (1878), Madeleine (1880), François (1881), Anne (1883), Joseph (1884), Jeanne (1886), Jean-Marie (1887), Jean (1889), Antonine (1891) et Claude (1892).

Auguste THEUREAU est donc né à Fley le 19 mai 1889. Son nom figure également sur le monument aux morts de Fley. Sa mère, Madeleine Pernin, est décédée en 1900. Il est domestique à la ferme Forêt au moment du conseil de révision et va effectuer son service militaire d’octobre 1910 à septembre 1912. Il est mobilisé le 3 août 1914. Au bois d’Ailly, il est grièvement blessé le 7 juin 1915 par éclats d’obus et décède le 10 juin à l’hôpital mixte de Commercy. Il a été décoré de la Croix de Guerre à titre posthume.

L’utilisation de l’artillerie jusqu’à la démesure est responsable du plus grand nombre de morts sur le champ de bataille et des blessures les plus terribles. Les éclats d’obus blessent, tuent, mutilent, abasourdissent et provoquent souvent des séquelles psychologiques chez les survivants.

-Plus de 1 000 000 000 d’obus tirés pour toutes les armées

-Plus de 600 000 obus tirés par jour, plus de 27 000 par heure, plus de 400 à la minute

-Plus de 20 000 canons de 75 fabriqués -15 000 Gueules cassées (blessures par éclats d’obus

Le frère aîné –Antoine– dispensé de service militaire en tant qu’aîné de famille de dix enfants est mobilisé d’août 1914 à février 1919. Il sera décoré lui aussi de la Croix de Guerre.

J-B. Lalande.