Et ailleurs, on a oublié ? Non. Et c’est rassurant.

Baptiser une rue

Pyrénées Orientales, village de Llo, 26 août 2022 : Le conseil municipal a décidé de baptiser une rue aux noms de Raphaël et Lusia Drommelschlager, victimes à Llo, de la rafle du 26 août 1942. Le dévoilement de la plaque se fera en présence de leur fils, Edouard, caché par les voisins et rescapé. (L’Indépendant)

Organiser une conférence

Pyrénées Orientales, village d’Elne, 26 août 2022 : La commune d’Elne organise vendredi 26 août à 18 h, en la Maternité d’Elne une commémoration en hommage à ces femmes juives, avec un dépôt de gerbe, une conférence de l’historien Georges Sentis et la présence d’Esther Senot, une des dernières rescapées d’Auschwitz encore en vie.

Commémorer

Grenoble, 26 août 2022 : La commémoration du 26 août concernera la rafle des familles juives à Grenoble rue Bizanet. Une cinquantaine de Juifs, méticuleusement contrôlés à la caserne Bizanet, avaient ensuite été transférés au camp de Vénissieux. L’immense majorité déportée à Auschwitz y fut exterminée.

Publier un livre

Creuse : « Le creusois Christophe Moreigne publie un nouvel ouvrage intitulé « La mesure J », qui revient sur l’arrestation de 90 personnes, dont de nombreux juifs, à Boussac, en Creuse, le 26 août 1942. L’historien redonne un visage et une histoire à ceux d’entre eux qui seront déportés. » (France Bleu.fr)

Ajouter des noms sur un monument aux morts

Villeneuve-les-Avignon : « Une plaque apposée sur le monument aux morts, où sont gravés neuf noms, rappelle en effet, que, dans la nuit du 25 au 26 août 1942, a eu lieu la rafle de neuf personnes de nationalité juive. Cinq femmes et quatre hommes, qui feront partie des 6 584 Juifs arrêtés au cœur de cette nuit d’été, en zone libre, par la milice française sur ordre des autorités allemandes. » (Midi libre.fr)

Inaugurer un monument

Aiguebelette : un monument pour ne jamais oublier. Vendredi 26 août, pour le 80e anniversaire de la rafle, un arbre de la mémoire sera inauguré, rappelant que des personnes juives ont été assignées à résidence, déportées ou cachées dans le village et aux alentours. (Le Dauphiné.com)