À en croire les statistiques du blog, vous êtes toujours aussi nombreux à lire la série consacrée à Doussot. Le personnage intrigue, fascine ? On ne peut donc s’empêcher de vous redonner des nouvelles de « Lulu la Gestapo », chef de la section IVE à la Gestapo de Lyon puis chef du maquis de Crue. On attendait donc avec impatience, depuis longtemps, de consulter son dossier de recours en grâce. Car, rappelons-le, il est condamné à mort en 1949 pour « intelligence avec l’ennemi », rejugé pour usurpation de grade et pour assassinats et viol au maquis de Cluny et il va quand même s’en tirer. En bref, si le président Auriol n’avait pas cédé aux demandes pressantes du député Saône-et-Loirien Mazuez, l’agent de Barbie aurait dû sortir de prison en…1971. Or il est libre comme l’air en avril 1963 mais décède curieusement dans un accident de voiture en septembre de la même année…
Dans les mois à venir, nous partagerons donc les témoignages qui ont pesé dans la balance afin que « Lulu la Gestapo » sorte de prison. Reviendront bien sûr sur le tapis le fait que Doussot s’est comporté de façon héroïque au maquis et la déposition de Laurent Bazot stipulant que Doussot aurait sauvé un « millier de résistants ».
Justice pour Saint-Claude
Face à cette demande de grâce, il y a les Sanclaudiens. Eux n’y vont pas de main-morte et ne sont pas du genre à se laisser rouler dans la farine. Et ils demandent JUSTICE car c’est bien Doussot qui accompagnait Klaus Barbie dans leur ville le 9 avril 1944 pour trier et déporter des hommes de 18 à 45 ans.

Vous relirez sur le sujet : « Doussot et K. Barbie- Saint-Claude- Opération « Frühling ». 186 Sanclaudiens ne reviendront pas de déportation. Et ça, aux yeux du président Auriol tanné par le député Mazuez, ça n’a pas compté.
Hommage aujourd’hui à ceux de Saint-Claude qui ne sont pas revenus.
C’était qui ce Député Mazuez, si influent auprès du Président AURIOL ?? En tout cas merci pour ces articles qui sont passionnants ! Peut-être seront-ils un jour rassemblés dans un petit livre ?….
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Faut demander aux anciens mineurs de Montceau-les-Mines. Ils doivent se souvenir de l’automne 1948.
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