Jean Marie POTHERAT

Claude POTHERAT (1849) et Françoise DEVAUX (1856) -cultivateurs à Saint-Clément-sur-Guye au hameau du Plain- ont eu trois enfants :

Marie Antoinette (1878), Marie (1881) et Jean Marie (1886).

Jean Marie a été exempté en 1908.

Les pertes humaines étant énormes en 1914, Jean est finalement incorporé en février 1915. Il est évacué le 3 mai 1916 pour maladie. Ses problèmes de santé feront qu’il sera réformé temporairement en juin 1917 puis définitivement en avril 1918.

La vie dans les tranchées a été horriblement dure : le danger permanent, le froid hivernal, les rats, les poux, les odeurs nauséabondes, l’absence presque totale d’hygiène et le ravitaillement mal assuré, ainsi que la pluie et la boue, qui ont été de grands ennemis pour les soldats. 

Jean Marie Potherat décède de maladie peu après sa réforme.

Jean-Baptiste Lalande