JSL, 27 novembre

Bis ou ter repetita : le maquis en 1943

On ne peut que conseiller au journaliste du JSL de se renseigner sur les lois de Vichy concernant les Juifs (pourtant, en ce moment c’est un sujet plutôt « tendance » !) pour comprendre enfin qu’Antoine Gouze n’a pas été limogé parce qu’il avait « refusé de dénoncer les élèves juifs du collège où il travaillait. » Et on lui conseille aussi la lecture de l’excellent ouvrage de Pierre Péan « Une jeunesse française, François Mitterrand (1934-1947) » car on lit encore plus bas : « En 1943, elle rencontre [au maquis] le capitaine Morland, qui n’est autre que François Mitterrand, son futur mari. »

Réfractaires au S.T.O. en Crue, printemps 1943

Fabula et Historia

On avait déjà entendu les mêmes calembredaines il y a quelques mois sur France3 au moment des hommages rendus à l’ancien président : Mitterrand s’était engagé en résistance dès 1940 ; il avait même été parachuté sur Cluny où il avait organisé un réseau de libération de prisonniers de guerre. Et c’est ainsi qu’il avait, dès 1943, rencontré sa future au maquis… alors qu’il fera tout bonnement la connaissance de la jeune clunisoise à Paris. La date ? Pâques 1944. Après, Danielle Gouze a surtout un bac à préparer et à passer.

La mère des Kurdes

Danielle Mitterrand a accompli un travail monumental avec sa fondation France Libertés.

C’est l’image de Danielle Mitterrand, une grande dame, une militante des Droits de l’Homme -aux côtés de Mandela et du peuple kurde- qu’il faut saluer et ne pas oublier. Juin 1990. Celles et ceux de ma génération s’en souviennent : libéré de prison quelques mois auparavant (février 1990), Mandela arrive à Paris.

« Libérez Mandela ». De slogan, c’était devenu une réalité. Graffiti toujours présent sur un mur en face des archives départementales de Saône-et-Loire.

6 juin 1990: Mandela à Paris