Gustav Flohr (1895-1965) a été membre du Reichstag en Allemagne. Emprisonné en 1933, il est libéré en 1935.

Sous la joie de la montée brutale du fascisme se cachaient nos tourments, notre misère, et beaucoup saignaient à mort et se donnaient corps et âme pour la liberté dans un isolement strict derrière des murs de donjon épais d’un mètre. Et leur dernier cri pour la liberté s’est évanoui sous les bottes SS en marche et les sons des groupes de musique, les organisations du NSDAP se préparant à la guerre et au militarisme. G. Flohr.

Il s’engage dans les Brigades Internationales. En 1944, on le retrouve dans les rangs des F.T.P. aux côtés du capitaine Legrand dans la région clunisoise. Nous espérions vivement que l’ouvrage de Jörg Becker « Noch ein partisan ! » paru en 2020 serait traduit en français. Ce n’est pas le cas. En attendant, voici donc un passage intéressant concernant les F.T.P. à Cluny. Un jour peut-être, lors d’une cérémonie, quelqu’un rendra hommage à ces combattants (hommes et femmes) venus d’ailleurs -Allemands, Polonais, Hongrois, Roumains, Russes, etc. – et qui ont eux aussi participé à la libération de la Saône-et-Loire ?

En septembre 44, un groupe de F.T.P. du maquis du Bois Clair pose, dont Mina Blevinal.

Le premier combat près de Cluny


Eigentlich ist es gar nicht der Mühe wert, darüber zu sprechen, denn der Kampf war so kurz und doch von so durchschlagendem Erfolg, dass es nicht der Mühe wert ist, sich lange darüber aufzuhalten, wenn nicht dieser Kampf beweisen würde, dass man viele Dinge tun kann, ohne dabei Verluste dabei zu erleiden.  
En fait, cela ne vaut pas du tout la peine d´en parler, car le combat fut si bref et pourtant tellement efficace, que cela ne vaudrait pas la peine d´y passer trop de temps si ce combat ne prouvait pas que l´on peut faire beaucoup de choses sans subir de pertes.
In Cluny selber dominierte zuerst die A. S. Leider waren es nur Gruppen, die über Vermittlung einiger Verbindungsleute mit den Engländern die Waffenabwürfe observierten. Ende Juni 1944 gründeten wir dort die erste Gruppe der selbstständigen Maquis. Das war aus der Notwendigkeit geboren und aus der Tatsache heraus, dass sich die Proleten veranlasst sahen, diese Stadt ein wenig zu schützen. Denn die A. S. flanierte öffentlich in den Straßen und den Deutschen konnte dieses nicht verborgen bleiben. Um die Stadt vor eventuellen Repressalien zu bewahren, formten sie dort die F. T. P. Wir vom Stab entsandten für die Organisierung einen Vertrauensmann und einen militärischen Leiter hin. Die F. T. P. blieb nicht in der Stadt, sondern bezog Stellung in der waldigen Anhöhe drei Kilometer vor Cluny in Richtung Mâcon. Von hier aus konnte man die großen Straßen völlig übersehen.  A Cluny même, c´était  l´A.S qui dominait. Malheureusement, ce n´était que des groupes qui, par le truchement de quelques agents de liaisons avec les Anglais, observaient les parachutages. Fin juin 44, nous avons fondé là-bas le premier groupe de maquis indépendant. Il naquit par nécessité et aussi du fait que les prolétaires se voyaient obligés de protéger un peu cette ville. Car l´A.S se pavanait ostensiblement dans les rues et les Allemands ne pouvaient pas l´ignorer. Pour protéger la ville d´éventuelles représailles, ils formèrent là-bas les FTP. Nous, depuis le QG, envoyâmes pour l´organisation un homme de confiance et un chef militaire. Les FTP ne restèrent pas dans la ville mais prirent positions dans les hauteurs boisées, à trois km de Cluny, en direction de Mâcon. De là, on pouvait très bien contrôler les grandes routes.
Eines Abends kamen denn auch von Chalon aus 7 Kamione Deutsche angefahren. Sonderbarerweise fuhren sie durch Cluny durch, ohne zu halten. Die F. T. P. legte sofort einige Barragen an. Mittels Sonderkuriere wurden wir am Stab angerufen und sausten wie der Teufel nach den gefährdeten Stellen. Eine halbe Stunde hatte der Kurier gebraucht uns anzurufen, und eine halbe brauchten wir, um an den Ort zu kommen.  Un soir arrivèrent de Chalon des Allemands dans 7 camions. Curieusement, ils traversèrent Cluny sans s´arrêter. Les FTP installèrent aussitôt quelques barrages. Nous fûmes prévenus au QG grâce à des courriers (des émissaires spéciaux) et nous précipitâmes à la vitesse du diable vers les endroits devenus risqués. L´émissaire avait mis une demi-heure pour nous prévenir et nous avons mis une demi-heure aussi pour nous rendre sur place.
Wir wussten nicht so recht, von welcher Seite wir an den Gefechtsstand herankommen sollten, denn von drei Seiten aus krachten die Salven und das Maschinengewehrfeuer. Wir schlugen uns durch den Wald bis an die Hauptfeuerstelle durch. Von hier aus übersahen wir dann schon das Kampffeld. Zwei große Straßen gingen an den Hängen des Berges vorüber und auf diesen hatten 7 Kamione angehalten und lagen unter unserem Feuer. Kapitän Legrand, der die Aktion leitete und ein alter Freund von mir war, den ich sehr gut kannte und mit dem ich öfter auf Touren gewesen war, gab uns die einzelnen Kampfpositionen an und die Parole unter der wir uns nähern konnten.  Nous ne savions pas trop par quel côté nous devions nous approcher de la zone de combat, car des salves et des tirs de mitraillettes arrivaient de trois côtés. Nous nous mîmes à couvert dans le bois et nous frayâmes un chemin jusqu´à l´endroit d´où partaient le plus de tirs. De là, nous pouvions surveiller le champ de combat. Deux grandes voies /routes passaient le long de la pente de la colline et c`est là que les 7 camions étaient arrêtés et se faisaient tirer dessus par nos hommes. Le capitaine Legrand, qui dirigeait l´action et était un de mes vieux amis, que je connaissais très bien et avec qui j´avais souvent travaillé, nous donna les différentes positions à occuper et le mot de passe avec lequel nous pouvions nous approcher.
Wir erklommen die gegenüberliegenden Anhöhe bis auf den Kreuzungspunkt der beiden Straßen und schlugen uns zu den kämpfenden Gruppen durch. Das Feuer wurde schon beträchtlich schwächer und nach einigermaßen guter Information unternahmen wir die Vorstöße zu den Wagen. Von unserer Ankunft an bis dass wir an die Wagen kamen, war vielleicht eine Stunde vergangen; als wir aber unter Beobachtung aller Vorsicht an die Wagen herankamen, die in unserm Bereich waren, hörte das Feuer auf. Hier sahen wir schon die ganze Bescherung. In den Wagen und unter den Wagen lagen die Toten. Hier oben standen drei Wagen, unten auf der Straße im Abstand vom ersten bis zum letzten mit ungefähr einem Kilometer standen 4 Wagen, dort befanden sich insgesamt 14 Tote und 7 Verletzte. Bevor jedoch die Untersuchung der Wagen vorgenommen wurde, gingen wir daran, den ganzen Wald systematisch abzusuchen nach den davon gekommenen Flüchtlingen. Sie waren nicht mehr zu finden, außer zwei Toten die wir abseits fanden.  Nous escaladâmes la pente en face jusqu´au croisement des deux routes et réussîmes à rejoindre les groupes qui combattaient. Les tirs devinrent plus faibles et après avoir pris des renseignements à peu près fiables, nous avons commencé à avancer vers les voitures. Entre notre arrivée sur place et le moment où nous sommes arrivés aux voitures, une heure environ s´était écoulée. Mais quand nous approchâmes des voitures qui étaient dans notre zone en respectant les mesures de sécurités, les tirs cessèrent. Là, nous avons vu l´ampleur du « cadeau ». Dans les voitures et sous les voitures, il y avait les morts. Là-haut, il y avait trois voitures, et en bas sur la route à un km de distance entre la première et la dernière, il y avait 4 voitures, dedans se trouvaient en tout 14 morts et 7 blessés. Avant de commencer l´examen des voitures, nous avons commencé par explorer systématiquement l´ensemble de la forêt pour y chercher les fugitifs qui avaient échappé aux tirs. Nous ne trouvâmes personne sinon deux morts qui étaient sur le côté.
Beim Morgengrauen untersuchten wir die Wagen. Und hier fiel uns in die Hände :  96 Stück Maschinengewehre, und neu, noch in Kisten verpackt, 40 Bazookas oder, wie wir sie nennen, Panzerabwehrrohre mit 400 Granaten oder Torpedos. Außerdem eine Reihe Gewehre und mindestens 30.000 Schuss Munition. Dieses Material war unterwegs um die Garnison Mâcon zu verstärken und sehr wahrscheinlich für die dort stationierten Milizen. Die Verwundeten wurden ins Hospital gebracht, die Toten beerdigt, die Kamione abgeschleppt. Zwei davon waren so quasi sofort zu gebrauchen und die andern wurden in Reparatur gegeben.  Quand l´aube arriva, nous examinèrent les voitures. Et c´est là que nous tombâmes sur 96 mitraillettes, et 40 bazookas (ou armes anti-chars, comme nous les appelons) neuves, encore emballées, avec 400 grenades ou torpédos. Plus une série de fusils et au moins 30 000 munitions. Ce matériel était en route vers la garnison de Mâcon pour les renforcer et très vraisemblablement à destination des milices qui étaient stationnées là-bas. Les blessés furent conduits à l´hôpital, les morts enterrés, les camions évacués. Deux étaient réutilisables aussitôt ou presque et les autres devaient d´abord être réparés.
In diesem Kampf freute ich mich über den Genossen Legrand, den Führer dieser Aktion. Dieser war mit einer Gründlichkeit vorgegangen, die man nur erkennen kann an Menschen, denen die Sache ernster ist als persönlicher Vorteil. Leider wurde er am Fuß verwundet. Außer ihm wurde noch ein Leutnant verwundet, aber beide hatten leichtere Verwundungen. Welch ein Resultat. Nur zwei Verwundete auf unserer Seite und auf Seiten der Deutschen 16 Tote und sieben Verwundete. Vielleicht waren es auch mehr Verwundete, die aber entkommen sind nach Macon, denn Macon liegt von hier aus nur 18 Kilometer vom Kampfplatz entfernt. Ich habe oft mit dem Genossen Legrand gesprochen über die Gefechtstaktik und er sagte mir später oft noch, ich freue mich, dass ich so gute Lehre angenommen habe. Wir sind gute Freunde geworden.  Pendant ce combat, je me suis réjouis de la présence du camarade Legrand, le meneur de cette action. Il avait procédé avec une rigueur que l´on ne trouve que chez les gens qui prennent la chose plus au sérieux que leur intérêt personnel. Malheureusement, il fut blessé au pied. A part lui, un lieutenant aussi fut blessé, mais les deux avaient des blessures légères. Quel résultat ! seulement deux blessés de notre côté et côté allemand, 16 morts et 7 blessés. Peut-être qu´il y avait plus de blessés qui se seraient enfuis vers Mâcon qui ne se situe qu`à 18km du théâtre du combat. J´ai souvent parlé de tactique/ stratégie de combat avec le camarade Legrand et il m´a encore souvent redit combien il était heureux d´avoir été à si bonne école. Nous sommes devenus bons amis.
Nach dem Kampf von Cluny, den wir in einer großen Diskussion auswerteten, gingen wir dazu über, an allen großen Straßen Barrikaden anzulegen. Wir rissen tiefe und breite Gräben auf, fällten davor und dahinter schwere, an den Chausseen stehende Bäume, um den Deutschen nun zu zeigen, dass wir da waren und dass sie mit uns zu rechnen hätten. Wir ließen nur die Nebenwege offen, auf denen wir dann unsere Fahrten machten. Die Taktik war nicht schlecht gewesen von uns, denn die Deutschen zogen sich auf ihre großen Stützpunkte zurück. Diese waren hauptsächlich Mâcon, Saint-Tournus, Montceau-les-Mines, Chalon, Montchanin-les-Mines, Montagny und einzelne andere Ortschaften wie Le Creusot und die am weitesten von uns gelegene Stadt Autun.  Après le combat de Cluny, que nous avons analysé lors d´une longue discussion, nous nous sommes mis à installer des barricades sur toutes les grandes routes. Nous avons creusé de longs et larges fossés, avons abattu devant et derrière de lourds arbres qui ourlaient la route, pour enfin montrer aux Allemands que nous étions là et qu´ils devaient maintenant compter avec nous. Nous ne laissâmes seulement des axes secondaires ouverts, sur lesquels nous roulions nous-mêmes. Notre tactique n´était pas bête car les Allemands se retirèrent dans leurs bases. Ces bases étaient principalement Mâcon, Saint-Tournus, Montceau les Mines, Chalon, Montchanin les Mines, Montagny et d´autres lieux isolés comme le Creusot et la ville la plus éloignée de nous, Autun.
Von hier aus zogen dann die Deutschen aus, um die selbst von dem Franzosen denunzierten Leute der Résistance zu verhaften. Außerdem machten sie von Zeit zu Zeit Erkundigungsvorstöße, besonders dann, wenn sie auf Transporte zu achten hatten. Die Besatzungsgruppen griffen nun auch zu den Wegen, die bisher noch unbenutzt geblieben waren, das waren die kleinen verbindenden Bahnen in der Provinz. Nun bekam ich auch wieder Arbeit und sprengte dann noch eine ganze Reihe von Brücken an den kleinen Nebenstrecken. Meistens wurden aber dann diese Brücken ausgesucht, die solche Straßen überquerten, die von Bedeutung waren, denn damit verband man gleichzeitig den Zweck, auch die unter der Brücke durchlaufende Straßen zu versperren.  C´est de là que les Allemands partaient pour venir arrêter les gens de la Résistance dénoncés par des Francais. D´autre part, de temps en temps, ils partaient parfois en éclaireurs, surtout quand ils voulaient sécuriser des transports. Les occupants s´attaquèrent dès lors aussi aux chemins qui étaient restés inutilisés, les petites voies de communication de province. À partir de là, j´ai eu de nouveau beaucoup à faire et fis sauter tout une série de ponts sur les axes secondaires. La plupart du temps, on choisissait des ponts qui traversaient des routes qui avaient une certaine importance, car on faisait d´une pierre deux coups en bloquant en même temps les routes passant sous ces ponts que je faisais sauter.
Da wir nun nicht immer unsere ganzen Kompanien oder Züge draußen liegen lassen konnten, um Barragen aufrecht zu erhalten und auf Zufälle zu warten, bis ein deutscher Transport durchkam, beauftragen wir die Sédantairgruppen, sich abwechselnd mit der Wache zu befassen, die die Barragen, die Straßensperren usw. zu beobachten hatten, wenn Bewegungen gemeldet wurden. So waren wir schnell in der Lage, unsere Truppen dort hin zu dirigieren.  Mais comme nous ne pouvions pas laisser dehors toutes nos compagnies pour tenir des barrages et attendre le moment où un transport allemand passerait par hasard, nous avons missionné les groupes sédentaires pour qu´ils prennent en charge et se relaient pour assurer le guet, qu´ils observent les barrages et les blocages de routes quand des mouvements de troupes étaient annoncés. Ainsi, nous fûmes rapidement en mesure d´y envoyer nos troupes.  
Nach einigen Überfällen, die wir dann durchgeführt hatten – wie zum Beispiel bei Saint-Tournus, wo die Deutschen einmal 7 und das zweite Mal 21 Wagen und insgesamt an die 200 Tote verloren, passierte dasselbe auch bei Montagny, wo die Deutschen einen Ausfall durchführten, dabei aber bei einem dreitägigen Kampf viele Wagen und Tote zurückließen –  bezogen die Deutschen eine andere Taktik. Sie näherten sich den gefährdeten Punkten, denn diese waren ihnen bekannt, durch die Meldungen der in Zivil herumstreifenden Milizen, eröffneten ein Feuer in Entfernungen von 500 bis 800 Metern mit kleinen Geschützen, Minenwerfern und Maschinengewehren, blieben dabei aber nicht an den gefährdeten Punkten kleben, sondern streiften mit ihrem Feuer die ganze Gegend ab. Dieses haben die Deutschen nur zweimal einsetzen können, dann war ihre Taktik bekannt und wir legten an ganz andern Punkten die Barragen an.  Après quelques attaques que nous avons conduites- comme par ex. vers Saint-Tournus où les Allemands ont perdu une fois 7 et autre fois 21 voitures et déploré en tout 200 morts, – il se passa la même chose vers Montagny où les Allemands avaient eux conduit une attaque et après un combat de trois jours laissé derrière eux 4 voitures et des morts, les Allemands ensuite choisirent une autre tactique. Ils s´approchaient des points dangereux car ceux-ci leur étaient connus grâces aux renseignements des milices qui rôdaient en civil, ouvraient le feu à distance de 500 ou 800 mètres avec des armes de petite taille- lance-mines, mitraillettes, mais ne restaient pas collés dans ces points névralgiques mais tiraient ensuite sur tous les alentours. C`est une tactique qu´ils n´ont pu utiliser que deux fois, car ensuite, nous connaissions leur tactique et nous posâmes alors nos barrages en des points très différents.
Auf den Touren die die Deutschen unternahmen und die fehlschlugen, zündeten sie dann meistens die Fermen an, denen sie begegneten. So findet man in der ganzen Gegend von Cluny, Saint-Bonnet-de-Cray, Saint-Micaud und in der Umgegend von Montchanin, bei Montagny, bei Montceau, Le Creusot und Autun, zahlreiche Fermen, die verbrannt wurden. Man erschoss alte Bauern, quälte die Frauen, misshandelte und tötete auch in einzelnen Fällen Kinder, ja, in Saint-Bonnet-de-Cray schossen sie auf ihrer Durchfahrt sogar blindlings in die Häuser, als sie das Hotel in Brand gesteckt hatten und eine alte Frau darin verbrennen ließen. So töteten sie auf so einer Fahrt durch die Straßen von einer Familie drei Personen  Pendant les tours que les Allemands entreprenaient et qui échouaient, ils mettaient en général le feu à des fermes sur lesquelles ils tombaient. Ainsi, on trouve dans tous les environs de Cluny, Saint Bonnet de Cray, Saint Micaud et dans les environs de Montchanin, près de Montagny, Montceau, le Creusot et Autun de nombreuses fermes qui ont été incendiées. Ils tuèrent par balle de vieux paysans, torturèrent des femmes, maltraitèrent et parfois tuèrent aussi des enfants, en traversant Saint Bonnet de Cray ils tirèrent à l´aveugle sur des maisons et ils mirent le feu à l´hôtel et y laissèrent périr une vieille femme brûlée vive. Ainsi, ils tuèrent aussi pendant un de ces transports une famille de trois personnes.
Wir setzten eine Spezialbrigade von Jungens ein, die die Gegend wie ihre Tasche kannten, und so erschossen drei jugendliche Maquis in Montceau-les-Mines in einer Woche 9 Personen, d. h. deutsche und französische Gestapo-Leute, am hellen Tage, auf offener Straße und am Bahnhof. Diese Spezialbrigade fiel dann eines Tages auch den Deutschen in die Hände. Sie waren mit 5 Mann in einem Auto und bei der Ausfahrt in Montchanin hatte man eine Barrage angelegt von den Deutschen. Unser Wagen, der ungehindert nach Le Creusot und wieder zurückgekommen war, fiel hier in die Barragen. Der Wagen wurde angehalten, unsere Leute stiegen aus, eröffneten aber sofort das Feuer auf die sichtbaren und nächsten Posten. Dann aber rasselte das M. G.-Feuer der Deutschen in unsere Leute. Ein Kamerad war sofort tot, ein Zweiter hatte drei Beinschüsse, ein Dritter verlor ein Auge und zwei andere waren verwundet und konnten dann doch entkommen. Einer von denselben konnte sich später mit Hilfe eines Bauern nach La Guiche flüchten, wo er ins Spital eingeliefert wurde. Durch diesen erfuhren wir dann von der Sache. Alle Sédantairgruppen wurden beauftragt, nachzuforschen, wo die andern Leute geblieben waren. Zwei fanden sich dann noch auf, ich habe sie persönlich ins Spital nach La Guiche gebracht, einer war tot und einer war den Deutschen als schwer Verwunderter in die Hände gefallen. Aber auch diesen haben unsere Leute später mit Hilfe des Hospitalpersonals aus dem Hospital in Sicherheit bringen können.    Alors nous avons engagé une brigade spéciale de jeunes gars qui connaissent la région comme leur poche, et ainsi, trois jeunes du maquis tuèrent en une semaine, à Montceau les Mines, 9 personnes, c-a-d des gestapistes allemands et francais, en plein jour, en pleine rue et à la gare. Mais cette brigade spéciale se fit un jour attraper par les Allemands. Ils étaient à 5 en voiture et en sortant de Montchanin, ils tombèrent sur un barrage installé par les Allemands. Notre voiture, qui avait fait l´aller-retour vers le Creusot sans encombre, tomba sur ce barrage. La voiture fut arrêtée, nos hommes descendirent mais ouvrirent aussitôt le feu sur les postes visibles. Mais le feu des mitraillettes allemandes se mit alors à pleuvoir sur nos hommes. Un camarade fut tué immédiatement, un deuxième eut trois balles dans la jambe, un troisième perdit un oeil, et deux autres furent blessés mais purent s´enfuir. L´un d´eux put trouver refuge à la Guiche, avec l´aide d´un paysan, où il fut conduit dans un hospice. C´est grâce à lui que nous avons appris ce qui s´était passé. Tous les groupes sédentaires furent chargés de faire des recherches pour savoir où étaient les autres. On en trouva deux, je les ai personnellement accompagnés à l´hospice de La Guiche, un était mort et un autre était aux mains des Allemands, grièvement blessés. Mais lui aussi, nos hommes ont pu finalement le récupérer et le mettre en sécurité à l´hôpital, grâce à l´aide du personnel.  
Traduction : C. Girbig

Pour en savoir plus rapidement : https://antifa.vvn-bda.de/2020/02/03/kommunist-partisan-und-querkopf/

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