Cassandre Fristot, main dans la main avec Philippot, bien sûr. Ce n’est pas une suspension qu’il faut prononcer, J-M. Blanquer, mais une révocation ! C’est sûr qu’elle n’a sûrement aucun problème pour lire Mein Kampf dans le texte puisqu’elle est prof d’allemand, nous disent les medias. Avant qu’elle ne contamine ses élèves, virez-la de l’Education Nationale !

Le SNES, Sud-Education et les autres : si vous ne savez pas quoi faire d’intelligent cet été, lancez une pétition. Ca, c’est un vrai combat pour la rentrée.

Il y a urgence à faire le ménage et à dégager tous ces complotistes qui nous pourrissent la vie. Et qui n’en a pas actuellement dans son entourage ? Le crabe est partout. Et c’est bien là le drame.

Par Philippe BOUR, Le Républicain Lorrain, 8 août 2021.

« L’antisémitisme n’avance plus masqué. Il a le visage franc et avenant d’une jeune femme qui défile au cœur de la manifestation contre le pass sanitaire, samedi à Metz. Elle tient un manche à balai auquel est fixé un simple panneau de carton où sont inscrits au feutre les noms d’une douzaine de « traîtres », des personnalités presque toutes juives. En rouge, l’apostrophe « Mais qui ? », devenue depuis deux mois le signe de ralliement assumé des antisémites des réseaux sociaux.

Le Juif comme bouc émissaire avait fait sa réapparition dans la rue avec les Gilets jaunes, de manière marginale, infiltrée, insidieuse. Dans les défilés des antivaccins et des antipass, un antisémitisme totalement décomplexé instrumentalise la pandémie. Il est toujours l’expression d’une minorité, mais elle ne se cache plus pour s’exprimer.

Les effluves nauséabonds qui polluent les cortèges font remonter au temps de l’affaire Dreyfus, quand une haine obsessionnelle et paranoïaque s’étalait sans vergogne, assimilable à celle dont est la cible Emmanuel Macron et par extension la communauté dont il serait le complice. Ils émanent d’encore plus loin, de cette peste du Moyen Age dont les Juifs avaient été désignés responsables. La Covid devient un prétexte détestable pour ranimer la légende des empoisonneurs de puits.

Tout se passe comme si les leçons de l’Holocauste avaient été oubliées. Ou totalement dévoyées par des manifestants qui assimilent la lutte contre la pandémie à la période nazie , qualifient de « collabos » médecins ou élus et cousent une étoile jaune sur la poitrine des non-vaccinés. Du grand n’importe quoi, indécent mais surtout inquiétant et dangereux.

Pour stopper ce mouvement, il faudrait sanctionner les réseaux sociaux qui le laissent se développer au point de dégouliner sur le pavé des villes. Et faire un travail de pédagogie, à l’école et ailleurs, pour que les décennies s’écoulant depuis la Shoah ne fassent oublier que l’antisémitisme a un visage hideux. »