Témoignage d’un manifestant.
Il rit : « On va me traiter de complotiste après ça ! ». Oui, ça, c’est certain !
» David est un grand gaillard souriant d’une quarantaine d’années. L’une de ses petites filles est sur ses épaules. Son métier : voix-off pour diverses productions. Aujourd’hui, il est venu manifester en famille, avec sa femme, ses quatre enfants, et son neveu. Sur sa pancarte : « Non au pass san’Hitler », avec le symbole du dollar à la place de la lettre « S ». Et surtout, ce jeu de mots intégrant le nom du tristement célèbre dictateur allemand, fondateur du nazisme.
Et qui nous dit qu’on ne déportera pas un jour les non-vaccinés ?
Mon message peut sembler violent mais ça l’est tout autant de vouloir piquer les gens de force ! Pour moi, à la violence, il faut répondre par la violence. La référence à Hitler, c’est parce que c’est un nom qui fait peur. Tout de suite, on pense aux camps de concentration, à la répression. C’est exactement ce qu’il se passe en ce moment ! Interdire l’accès à certains lieux aux personnes non vaccinées, c’est de la ségrégation. Bientôt, il y aura des toilettes séparées pour les vaccinés et les non-vaccinés, comme à l’époque avec les personnes blanches et noires ? Et qui nous dit qu’on ne déportera pas un jour les non-vaccinés ?
Si les propos de David peuvent glacer le sang et qu’il s’exprime avec véhémence, nulle trace de fureur exubérante chez lui. Il discute volontiers, la voix posée, tandis que ses enfants galopent autour du couple, galvanisés par l’ambiance de la manifestation. Il n’est pas anti-vax, tient-il à préciser.
Éliminer une partie de la population et se débarrasser des plus faibles !!!
Il évoque sans détour les lobbies pharmaceutiques, l’hydroxychloroquine, l’avenir de ses enfants dans ce qu’il nomme « le merdier actuel » ou encore « l’éventualité que le virus ait été crée pour éliminer une partie de la population et se débarrasser des plus faibles. »
Il rit : « On va me traiter de complotiste après ça ! »
La connotation violente du nom Hitler ?!
En tout cas, David est en colère, inquiet. Et il assume parfaitement son évocation du dictateur nazi, de la ségrégation et de l’eugénisme. S’il reconnaît « la connotation violente du nom Hitler », il maintient : « Notre liberté n’a pas à être injectée ! «
