François BRENIN

Louis BRENIN (1855) et Marie PIGUET (1854) ont eu cinq enfants, trois filles et deux garçons. Seul François BRENIN né le 20 octobre 1886 était en âge de participer à la guerre 14-18. Il était charron forgeron avec son père. Sa mère tenait l’auberge épicerie de St-Clément-sur-Guye. Il s’est marié en mai 1911 avec Jeanne Philiberte ROSE, ils ont eu une fille en 1892.

Pendant son service militaire (d’octobre 1907 à septembre 1909) ses qualités d’artisan sont utilisées.

Il est mobilisé le 3 août 1914. Blessé en avril 1914, il restera quatre mois à l’arrière avant de repartir en première ligne. Il est mort au combat le 11 juillet 1917 à Prosnes (Marne).

Prosnes est un village de la Marne situé à 20 km à l’Est de Reims. Pendant la Première Guerre Mondiale, le village se retrouve sur la ligne de front car il est positionné à deux km au Sud de la D 931 (ancienne voie romaine Reims-Cologne) d’où partent les boyaux d’accès aux tranchées de première ligne situées face au redoutable Mont Cornillet et au massif des Monts de Champagne occupés par les Allemands jusqu’au 20 mai 1917 (ils seront repris lors de l’Offensive Nivelle, le 15 mai le général Pétain remplace Nivelle). Le village détruit sera reconstruit dans les années 1920.

Décoré de la Croix de Guerre, le nom de François BRENIN figure aussi sur le monument aux morts de Saint Martin du Tartre, village d’origine de son épouse.

J-B. Lalande.