Albert Claude DURAND est né le 15 avril 1914 à Bourbon-Lancy. Son père Edmond (1875-1952) y exerce la profession d’architecte. Albert a deux sœurs : Simone, Henriette et un frère, Georges.

La famille Durand habite rue de la République.
Il entre à La Prat’s le 1er octobre 1927, après avoir obtenu son « certif » à l’école primaire de Bourbon-Lancy en 1926. Sa promotion prat’sienne de 1927 comptera cinq « Morts pour la France » : Blatrix, Lagrange, Orcet, Querret et Rivet.
En juillet 1931, il quitte Cluny, son diplôme en poche. En février 1940, il épouse Suzanne Décréau (1919-2013). Le couple aura deux filles : Martine et Christiane.
Darsonval en résistance
Jeune marié, celui qui a choisi le pseudo de Darsonval, entre en résistance.
Selon son dossier au Service historique de la Défense de Vincennes[1] de juin 1943 à juin 1944, il apporte son aide au maquis de Mont-Saint-Vincent, près de Montceau-les-Mines (frères Rumonsky) :
- Camouflage des jeunes destinés au S.T.O. dans les chantiers des Eaux et Forêts de la région de Mâcon
- Aide au maquis pour les papiers et l’essence
Du 12 juillet 1944 à la Libération :
- Organisation de résistance de l’Armée dans le département de l’Ain, sous le commandement du colonel de Sury, dit Souris
Secteur de Bourg-en-Bresse, Nantua, bois d’Illiat près de Chatillon-sur-Chalaronne - Ravitaillement, coups de main dont celui de Saint-Trivier-sur-Moignans du 20 août 1944
En septembre 1944
- Front des Alpes, incorporé à la 1° D.I. F.F.I., 5° demi-brigade, 27° D.I.A.
Le 25 mars 1945 :
- Commandant de transmission de la 29° D.I. avec le grade de capitaine
- Reconnu appartenant aux Forces Françaises de l’Intérieur
Cité à l’ordre de la division le 2 août 1945 :
« Officier de 1er ordre, volontaire pour toutes les missions périlleuses. S’est particulièrement distingué le 20 août 1944, où à la tête d’un convoi, il s’est trouvé brusquement attaqué par un important détachement allemand. A pris immédiatement les mesures nécessaires pour débarquer son personnel et attaquer l’ennemi. A réussi à se dégager sans perdre un homme et en sauvant tout son matériel ».
Croix de guerre avec étoile d’argent attribuée par le général Descours, 4° C.A.
Albert Durand décède en 1981.
[1] Cote : GR 16 P 203453. Un grand merci à Alain Boussuge pour les renseignements transmis.