André Orcet est né « Aux Cendres », hameau de Chalamont (Ain) le 22 novembre 1914. À sa naissance, son père Pierre Orcet (1884-1958) est mobilisé.
Celui-ci exerce la profession de palefrenier des haras nationaux et travaillera à Cluny. La famille habitera rue Joséphine Desbois dans les années 1925. André a une sœur, Yvonne, née en 1922 à Cluny.
André fait sa rentrée à La Prat’s en 1927. Il a obtenu son « certif » en juin 1927 à Feurs. Il va rester à La Prat’s deux ans et en sort le 31 juillet 1929. La promotion 1927 perdra quatre autres élèves : le lieutenant Blatrix[1], Claude Lagrange[2], Jean Querret décédé à Heiligesbeil (Allemagne) en 1945 et le gadz’art Charles Rivet tué à Tubingen (Allemagne) en 1945.
On retrouve André en 1943 à La Ferté-Macé (Orne) en 1943. C’est là qu’il épouse Solange Julia Bedet (1925-1996) le 13 novembre. Quelques mois plus tard, le 24 juin 1944, intégré à l’unité 3e légion de gendarmerie, André meurt à Bagnols-de-l’Orne, victime des bombardements qui ont lieu dans un quartier proche de la forêt d’Andaine (réserve de munitions) et à proximité d’une ligne de chemin de fer.
Son nom figure sur le monument aux morts de La Ferté-Macé[3] et nous trouvons son nom sur le Mémorial des victimes civiles référençant le nombre des morts civils de la Bataille de Normandie[4], « tous ceux qui périrent, directement ou indirectement de la présence de la guerre sur notre sol. »

André Orcet a obtenu la mention « Mort pour la France[5] ».
[1] Voir l’article : Le lieutenant Adrien Blatrix, du 1er R.C.P.
[2] Voir l’article : Claude Lagrange, Prat’sien fusillé à La Loyère
[3] https://monumentsmorts.univ-lille.fr/monument/23860/ferte-mace-place/
[4] http://www.unicaen.fr/mrsh/crhq/1944/reponse.php?idvc=37469
[5] Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 123334