Armand Louis Alfred Pichon est né le 7 août 1909 à Géovreissiat dans l’Ain. Joseph -son père- est instituteur et sa mère -Blanche Bondet- sans profession. Le couple a eu un autre enfant, Renée, née en 1900 et décédée en 2000.

Joseph Pichon exercera à Saint-Sorlin en Bugey selon les recensements du village en 1921 et 1926 puis il prendra sa retraite à Pont-d’Ain.

En 1921, Armand fait sa rentrée à La Prat’s. C’est l’époque où le conseil de perfectionnement cherche à ouvrir une nouvelle formation en céramique mais le projet ne verra finalement jamais le jour.

Armand Pichon a obtenu son « certif » le 28 mai de la même année à l’école communale de Saint-Sorlin. Il va rester cinq ans à Cluny et sort de l’École pratique en juillet 1926. Dix ans après, on le retrouve vivant à Pont d’Ain où il exerce la profession de marchand de fromages. À cette date, il est célibataire.

À la déclaration de la guerre, Armand appartient à l’unité 15 du RD (régiment de Dragons). Il est tué le 10 juin 1940 en Seine-Maritime à Bellencombre[1]. Les Allemands viennent de prendre la Normandie en treize jours[2].

Le nom d’Armand Pichon figure sur le Monument aux Morts de Pont-d’Ain[3]. Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».

Pont d’Ain, Monument aux Morts

[1] Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 134016

[2] https://actu.fr/societe/histoire-juin-1940-allemands-prennent-normandie-13-jours_17171506.html

[3] https://monumentsmorts.univ-lille.fr/monument/15455/pont-dain-autre/