Un document très intéressant a été posté ces derniers temps sur un réseau social relatif à Cluny. D’autres photos sur le même sujet existent. Nous ne connaissions pas celle-ci.

Source : Cluny Intemporel, FB.

Au premier plan, fenêtre du milieu : Georges Lamirand. Fenêtre de gauche, le directeur des Arts-et-Métiers de l’époque, Lagardelle.

Nommé secrétaire général à la Jeunesse par Pétain en septembre 1940, Lamirand parcourra les écoles de France pour transmettre la parole du Maréchal : patriotisme, discipline, travail… En 1941, sa tournée des écoles le conduit à Cluny.

Il n’y a pas de revanche à prendre…

« On se donne entièrement à une révolution, et c’est ce don absolu de soi qui constitue l’unité. Nous sentons qu’il est indispensable que tous les Français pensent d’une façon semblable sur tous les devoirs principaux, et c’est pourquoi le Maréchal a pensé qu’il était utile et même indispensable de me donner les pouvoirs nouveaux qui me permettront de reconstruire d’une façon morale, sociale et professionnelle toute la jeunesse. (…) Croire, obéir, combattre ; Croire dans le Pays, croire en son Chef, croire en la nécessité de la Révolution nationale qu’il veut faire. Nous allons obéir et nous allons combattre, parce que de tous les côtés il y a des gens qui gardent le désir de revanche. Il n’y a pas de revanche à prendre, mais il y a la France à faire vivre et nous voulons qu’elle vive. (…) Notre Maréchal, c’est l’homme que j’appellerai l’homme providentiel. Les Français ont respecté en lui l’homme couvert de gloire de Verdun ; les Français lui ont gardé une profonde reconnaissance de ce qu’il a fait en 1917 lorsque division par division, il a refait l’armée française, celle qui a remporté la victoire de 1918. Eh bien, je l’affirme, le Maréchal PETAIN de 1941 est encore plus grand. » G. Lamirand.

Sur Georges Lamirand : https://maitron.fr/spip.php?article137404