Pour comprendre l’histoire du résistant Bernard Morey, il faut se replonger dans l’article « Doussot, l’agent de Klaus Barbie dans le Jura » et se référer plus particulièrement à la partie qui concerne les arrestations et les exécutions dans le Jura de Jean-Paul Guyot et du docteur Michel en avril 1944, suivies du meurtre du commandant Foucaud, alias Charrette[1].
L’entreprise Morey à Cuiseaux
Bernard Morey est né à Cuiseaux en 1914. Jules, son père, est boucher. Parti de rien, il arrive au cours du siècle à développer son entreprise de charcuterie artisanale, aidé par ses fils[2]. En 1910, écrit l’auteur, elle compte sept à huit personnes. Dans les années 1980, ce sont 2 000 employés qui travaillent chez Morey et son affaire « s’est installée dans de nombreuses villes de France, elle a accédé aux marchés extérieurs de bien des pays du marché commun, de l’est, de l’Occident comme des pays en voie de développement, son chiffre d’affaires a atteint plus de 100 milliards de nos vieux francs[3]. »
À Cuiseaux, Bernard Morey sera élu maire de 1954 à 1972. En octobre 1945, il est sur la liste SFIO pour les élections de l’assemblée constituante, avec, comme tête de liste Fernand Mazuez, Escande, maire de Mâcon et Marcel Bidoux.
En 1970, Morey fondera le club sportif Louhans-Cuiseaux[4].
Les années 30
En 1932, Bernard suit les cours de la faculté de droit de Lyon. À cette époque, il exerce déjà les fonctions de secrétaire de la section S.F.I.O. à Cuiseaux. Il compte dans son cercle d’amis, plusieurs députés socialistes. Grâce à leurs appuis, il est affecté en avril 1935 à la base 102 à Dijon d’où il sortira breveté mitrailleur avec le grade de sergent. Renvoyé dans ses foyers en octobre 1936, il a pour objectif de partir en Espagne en 1938 rejoindre une certaine Isabelle : « Je ne savais pas très bien si j’avais le désir et la possibilité de m’engager dans les brigades internationales ou si je désirais simplement retrouver Isabelle[5]. » Finalement, point de Brigades, point d’Isabelle et il revient en France.
Nous sommes à la veille de la guerre mais la vie est belle : en 1938, son beau-frère organise une croisière où il côtoie M Perrod futur bâtonnier de Lyon, Hans Weidt fondateur des ballets 38 et futur maître de ballet à l’opéra de Berlin-est, Jean Berliet, deux centraux Hénault et Billaudet et une douzaine d’amis lyonnais ou parisiens. En juillet 1939, il part pour les États-Unis et visite New-York.
La guerre déclarée, il sera intégré à Dijon intégré par la section de l’Air dans le groupement de chasse n°22 comme secrétaire malgré son brevet de mitrailleur et il est de retour à Cuiseaux en juillet 1940.
Entrer en résistance
À la fin de l’année 1941, un ami de Bernard Morey, lors d’un voyage à Lyon, lui parle du mouvement Combat : « Peu après, je rencontre le capitaine Billon, qui me dit qu’un groupe est en formation à Lons-le-Saunier. J’ai enfin mon premier contact et tout va très vite, car ancien élève du lycée Rouget de l’Isle je retrouve dans ce groupe bien des élèves ou des surveillants que j’ai connus autrefois. Au début de 1942 et en liaison avec mes amis de Lons-le-Saunier et ceux d’un village voisin, Beaufort, nous mettons en place les premières structures du mouvement Combat dans la région. Personnellement, après avoir été sous-chef de secteur de Beaufort, je suis nommé officiellement chef de secteur de Cuiseaux[6]. »
Aider les persécutés, les réfractaires
Il s’agit tout d’abord de venir en aide à celles et ceux qui ont besoin d’une aide : Juifs, Alsaciens ou autres réfugiés, familles de prisonniers. Puis, avec ses employés[7], c’est la distribution de la presse clandestine et la recherche de planques pour le matériel qui sera réceptionné. En effet, depuis le printemps 1942, Morey a trouvé un terrain de parachutage « situé à 3 kilomètres du village, au grand Mollard[8] ». Il sera baptisé du nom de code « Chimène ». Le premier parachutage -annoncé par le message : « le code la route est périmé », n’est pas une réussite puisqu’il est récupéré par les gendarmes à Plainoiseau.
Lorsque sera instauré le S.T.O., Morey convoque ses employés et les empêche de partir. Il trouve une planque dans une ferme pour les réfractaires, le temps de leur redonner un nouveau certificat de travail et le tour est joué[9].
Le réseau Gallia
Parallèlement, Morey s’engage, dit-il, dans le réseau de renseignements Gallia[10] : « Depuis le début de 1943 jusqu’à mon arrestation, je recevrais chaque semaine le commandant Janin, alias Israël[11] et son éternel compagnon Waldberg[12] pour leur communiquer tous les renseignements amis et ennemis que je collecte soigneusement chaque semaine[13]. » Morey, pour fournir des renseignements au commandant Janin de Gallia, a un avantage : il connaît très bien Robert Mathès, ancien chef départemental de la milice à Mâcon, nommé aux mêmes fonctions à Lyon ultérieurement. Sur ordre de ses chefs, Morey déjeune avec le milicien et lui tire les vers du nez[14]. La source se tarit puisque Mathès est tué en décembre 1943.
Les parachutages, réseau Marquis
Morey, devenu chef de secteur des M.U.R. à leur création, se consacrera, écrit-il, désormais essentiellement aux parachutages. Le 1er mai 1943, son groupe reçoit après le message « le veau a deux têtes », une douzaine de containers avec armes, explosifs et plusieurs postes émetteurs. Puis, à partir de juin 1943, le groupe « est affecté pratiquement et uniquement à la S.A.P. du réseau Marquis. À ce titre, nous recevons de plus en plus fréquemment la visite de Charles-Henri Rivière et de sa femme Jannik[15], de George (Ulmer)[16] et de Daniel (Boutoule)[17]. Nous sommes dorénavant officiellement chargés de la réception, l’hébergement et le transport des passagers, devant embarquer pour Londres ou Alger ou qui en viennent, sur le terrain nom de code Orion à Cosges-Nance près de Villevieux dans le Jura[18]. »

Le 14 septembre a lieu le premier atterrissage qui se passe sans encombre pour une douzaine de passagers et Morey côtoie dès lors, avec Charles-Henri Rivière, sur le terrain « Orion », tout ce que la résistance compte comme femmes et hommes importants : d’Astier de La Vigerie, Claude Serreules, Major Vic, Capitaine Xavier, Lecompte-Boinet, Casanova, Pascal Copeau, Vincent Auriol, Juste Evrard et Émilienne Moreau, Marc Rucart, Brossolette, Émile Laffon, Yvon Morandat, Ulmer, Basset, Bourgès-Maunoury, Brunschwig, Carré, Camille Rayon, Guillermin, Aubrac, Louis Mangin, Jean-Pierre Lévy, Léon Hamon, Gilberte Messmer, Lambert[19], Barret, Jarrot, Pradel…
Certains resteront fidèles en amitié : Rucart correspondra régulièrement avec lui, Auriol le recevra à l’Elysée et se déplacera à Cuiseaux, Burdet (président des français libres de Grande-Bretagne) le recevra à Londres et Pradel le mariera à Lyon.
Agents homologués ?
Après en avoir terminé avec le recensement des activités du groupe Morey, relatées par l’auteur dans son « Voyageur égaré », se pose une question à laquelle nous n’avons pas encore trouvé de réponse : pourquoi la stèle inaugurée à Bletterans le 6 octobre 2012, en présence notamment de Louis Cortot, Compagnon de la Libération, de Cécile Rol-Tanguy et d’Elisabeth Aubrac, ne comporte ni le nom de Bernard Morey, ni ceux des résistants de Cuiseaux ? N’ont-ils pas été des « principaux acteurs » de l’équipe permanente au sol ?
Les arrestations
Morey poursuit : en avril 1944, Paul Rivière « Charles-Henri » lui demande de recevoir un parachutage d’armes. Le résistant n’est pas chaud, pensant que l’opération peut compromettre la sécurité du groupe et gêner dans les atterrissages qu’il juge plus importants. Néanmoins, le chef, c’est Rivière. Le parachutage a donc lieu et il n’est pas passé inaperçu puisqu’au lieu d’un seul Halifax, ce sont trois avions qui larguent une quantité impressionnante de containers. Mais, quelques jours plus tard, les GMR patrouillent. Lors de l’accrochage, Eugène Talichet est tué d’une balle et deux hommes du groupe sont arrêtés puis déportés : Rémy Nicot et Daniel Raymond. Ils ne reviendront pas. Quant à B. Morey, il est arrêté avec ses deux frères dans leur usine. Conduits à Lyon rue Vauban, heureuse aubaine, ils connaissent là « un commissaire ami » de leur cousin et sont relâchés. Ce n’est que partie remise puisque le 28 avril 1944, c’est la Gestapo qui se présente cette fois-ci à Cuiseaux.
De Saint-Didier à Cuiseaux avec Doussot
À la fromagerie de Saint-Didier, deux sous-chefs de la Gestapo de Lons-le-Saunier -Albert et l’Italien- ont été assassinés le 20 avril 1944 par des résistants des Groupes-Francs de Lons[20]. Jean Guyot alias « Guérin », est grièvement blessé au cours de l’opération[21].

Conséquemment, une expédition punitive est organisée contre la résistance jurassienne par le deuxième officier du KDS de Lyon, Fritz Ollert avec des éléments de la Wehrmacht, de la Feldengendarmerie et des agents de la Gestapo. Sont présents les Lyonnais de la SIPO-SD section IV : Doussot et son acolyte Dédé Thévenot, Charly, Paul Mathieu, Paolini et Lucien Guesdon.
Le résistant « Guérin » est envoyé auprès du docteur Jean Michel, médecin-chef de l’hôpital de Lons-le-Saunier, pour y recevoir des soins. Ils seront tous les deux exécutés. Le même jour, le commandant Foucaud, chef des F.F.I. du Jura est tué au hameau de Frébuans[22]. Morey est prévenu que l’étau se resserre mais il ne quitte pas son village. Dans la nuit du 27 au 28, les gendarmes de Bletterans, (l’adjudant Félix Bodevin et le gendarme Louis Lamanthe), de même que l’épouse du gendarme Scheibel[23], sont arrêtés. Même chose pour Henri Mollard, maire du village de Villevieux. Ils appartenaient tous au groupe chargé du terrain nom de code « Orion ».
Arrêté et torturé par Doussot
Le 28 avril 1944, la Gestapo se présente chez Morey.
Tout au long de son ouvrage « Le voyageur égaré », le résistant cuisellien, désignera un gestapiste présent par l’initiale « D ».
« D » comme Doussot et Morey le connaît bien. Leur rencontre date de 1941-1942. À cette époque, Doussot est « passeur » à Saint-Jean-des-Vignes et il est arbitre de foot. Et Morey est un inconditionnel du ballon rond, comme il le raconte tout au long de son ouvrage. Ils ont donc joué au foot ensemble.
Le premier interrogatoire, c’est Hans Müller (de la Gestapo de Lons-le-Saunier) qui le mène. Morey, sous les premiers coups, ne lâche rien. Müller insiste : « Tu connais Guyot (Guérin), c’est lui qui nous a parlé de toi[24]. » Morey demande alors, dit-il, à être confronté à Guyot, ce qui est fait.
Dans les locaux du lycée Rouget-de-L ’Isle, « Guérin est sur un petit lit de fer au premier étage, dans un état semi comateux, avec sa balle dans le ventre qui lui a perforé les intestins la vessie. On se regarde et je sens dans ses yeux, la détermination et le désespoir. (…) on ne me demande rien en sa présence, et à la sortie de la chambre, je raconte qu’il me semble bien avoir vu ce jeune garçon, au football, à moins qu’il soit venu au ravitaillement, mais que je n’ai rien d’autre à dire[25]. »
Morey a-t-il été réellement confronté à Guérin ? Nous sommes le 28 avril et le résistant a été exécuté le 26.


Morey est ensuite conduit à la caserne Bouffez.
Là, Doussot lui prend son chronomètre en or. Le gestapiste aime bien ce qui brille puisqu’il avait déjà subtilisé et porté celui de son ami Clairet en l’arrêtant en juillet 1943[26].
Dans la cellule, Morey retrouve tous ceux du groupe du terrain « Orion » : Lamanthe, Bodevin et Mollard, tous trois homologués comme agents P1 ou P2 de l’équipe permanente au sol (SAP). Morey est interrogé à deux reprises. La deuxième fois, Doussot est présent « avec son blouson en cuir, sa casquette de Waffen SS et…[le] chrono [de Morey] à son poignet[27]. »
On cherche à lui faire avouer le nom de son chef et à connaître la cache du dernier parachutage : « J’ai la poitrine, les bras, le dos, la figure et les fesses couverts de sang qui gicle à chaque coup. (…) Ce sont des français qui font le travail, Müller observe le travail.[28]. »
À minuit, on conduit Morey sur la route de Conliège. Doussot est présent. On sort les mitraillettes, on menace de le tuer. Il ne lâche rien et est reconduit en prison. Peut-être doit-il d’avoir la vie sauve à l’intervention de sa famille : un certain De Brocca a peut-être intercédé en sa faveur et Colette, sœur de Morey, a sollicité l’aide du « capitaine Volk, un brave type qui commandait la garnison de Lons[29] ».
Après, ce sera pour Morey, le camp de Compiègne puis la déportation. Il sera libéré en 1945.
La vengeance n’est pas souvent une forme de justice[30].
À elle seule, combien l’affaire de Saint-Didier et ses suites a-t-elle vu partir en déportation d’hommes et de femmes ? Combien ont été torturés, combien ont été exécutés ?
Venu de Lyon avec toute son équipe, Doussot a participé à toutes les opérations : arrestations, tortures, exécutions, incendie du village de Saint-Didier.
Néanmoins, dans un courrier en date du 6 novembre 1999, adressé à.., Bernard Morey omet de parler de la présence du gestapiste lors des interrogatoires qu’il a subis mais il écrit : « Je le soupçonne fort d’avoir commandé l’équipe qui a abattu le docteur Michel et Guyot Guérin (et bien d’autres)[31]. »
Et pourtant… B. Morey refusera de témoigner contre Doussot lors de son procès[32].
Qu’avance-t-il comme arguments ?
Une parenthèse dans sa vie
Il l’écrira à deux reprises dans son ouvrage : aucune haine, aucun désir de vengeance, « c’était une autre époque, une espèce de parenthèse dans ma vie[33]. » Vingt ans après la sortie de son ouvrage, il avouera avoir reçu la visite de la compagne de Doussot : Renée Combe l’aurait supplié de « sauver la vie de son mari ». Et Morey se justifie encore : « Je ne suis pas rancunier. »
Alors que des dizaines de témoins se relaient à la barre en 1949 pour réclamer justice, certains annonçant même qu’ils feront la peau à Doussot s’il en réchappe une fois de plus, le président Auriol –qui en a discuté avec Morey- gracie le chef de la section IV de la SIPO-SD de Lyon ! Morey, pas rancunier, a fait le mort.

C’était une « parenthèse de sa vie ».
Mais pour de nombreux résistants ou de civils de « l’affaire de Saint-Didier » et de ses suites, ce fut un point final. Alors, fallait-il témoigner au procès de « Lucien La Gestapo » ou se taire ? Vaste question…
Chacun a fait en son âme et conscience.
À la mémoire du commandant Foucaud, du docteur Michel, de Jean-Paul Guyot alias Guérin, de son père, Paul Guyot[34], des gendarmes Félix Bodevin[35] et Louis Lamanthe[36], d’Edgar Bezin[37], d’André Bugnet[38], de Roger Gilles[39], Charles Guillemin[40], d’André Guillot[41], de Léon Outhier[42], Jean-Marie Pernin[43], Camille Tissier[44], d’Eugène Talichet[45], de Rémy Nicot[46] et de Raymond Daniel[47].
À la mémoire de Madeleine Guillemin, Marie-Louise Tissier, Marthe Scheibel, déportées à Ravensbrück et Marie Rose Vandelle, déportée à Leitmeritz. Elles reviendront toutes les quatre de déportation.
[1] Voir l’article : « Doussot, l’agent de Klaus Barbie dans le Jura. »
[2] Le couple Morey aura huit enfants.
[3] Morey, Bernard. Le voyageur égaré. St-Just- St-Rambert, 1978, 416 p., p. 238.
[4] https://www.lejsl.com/bresse/2013/03/17/de-la-boucherie-a-l-abattoir
[5] Morey, Bernard. Le voyageur…, op.cit., p. 46.
[6] Idem., p. 124.
[7] B. Morey cite : « Hubert Tabard, Jean Tureaud, Lucien Cabaillot « et une dizaine d’ouvriers et cadres qui me sont dévoués jusqu’à la mort dont Georges Touilliez. »
[8] Ibidem., p. 128.
[9] Ibid., p. 135.
[10] Bernard Morey n’a pas de dossier homologué au réseau Gallia.
[11] Henri Israël (1901-1944), dit « commandant Janin » était responsable pour Gallia de la région lyonnaise. Il était l’adjoint de Paul Lanoyerie, responsable de la région Sud-Est du réseau. Arrêté le 3 août 1944 avec sa femme Hélène (secrétaire du réseau Gallia), ils sont enfermés à la prison Montluc. H. Israël sera exécuté à Bron le 17 ou le 18 août.
[12] Il s’agit de Philippe Edouard Waldberg (1910-1991) né le 3 juin 1910 à Cabourg.
[13] Morey, Bernard. Le voyageur…, op.cit., p. 134.
[14] Idem., p. 135.
[15] Geneviève Devillers (1920-1996) « Jannick » a été mariée à Raymond Fassin (1914-1945). Elle épousera Ch-H. Rivière. Elle est agent P2 du réseau Action.
[16] Pierre Paul Ulmer (1911-) était présent à toutes les réceptions et remplaçait Rivière lorsque celui-ci ne pouvait pas être là. Ulmer était également responsable du renseignement de police.
[17] Pierre Boutoule (1918-1999) du réseau Action.
[18] Morey, Bernard. Le voyageur…, op.cit., p. 139.
[19] Futur préfet de Mâcon qui succède à Drevon.
[20] https://www.resistance-ain-jura.com/1939-1945/maquis/dans-le-jura/groupes-francs/216-le-groupe-franc-jurassien-a-decouper.html
[21] Voir l’article : « Doussot, l’agent de Klaus Barbie dans le Jura. »
[22] http://jeanmichel.guyon.free.fr/monsite/histoire/e2m/commandantfoucaud.htm En mai 1943, R. Foucaud est nommé commandant départemental de l’AS (remplaçant Henri Barbier qui vient d’être arrêté) puis chef départemental des F.F.I.
[23] Elle retrouvera dans sa cellule l’épouse du commandant Vandelle (Cdt. « Louis ») qui a été arrêtée. Le commandant Vandelle remplace à la tête des F.F.I. du Jura le commandant Foucaud.
[24] Morey, Bernard. Le voyageur…, op.cit., p. 154.
[25] Idem., pp. 154-155.
[26] Voir l’article : « Lyon- Doussot à la Gestapo- juillet 1943 »
[27] Morey, Bernard. Le voyageur…, op.cit., p. 156.
[28] Idem., p. 157.
[29] Ibid., p. 160.
[30] Morey ne partage pas l’avis de l’auteur Henry Becque pour lequel « En vieillissant, on s’aperçoit que la vengeance est encore la forme la plus sûre de la justice. »
[31] AD, Saône-et-Loire : Lucien Doussot, recherches de Michel-Antoine Rognard, série J 1846.
[32] [32] Morey, Bernard. Le voyageur…, op.cit., p. 217.
[33] Idem., p. 159 et p. 215.
[34] Paul Guyot (1893-1944), père du résistant J-P. Guyot « Guérin », a été arrêté à Mandeure (25) où son fils blessé s’était réfugié. Déporté à Neuengamme, il ne revient pas.
[35] Déporté, il décède à Neuengamme le 9 janvier 1945.
[36] Déporté, il décède à Ravensbrück le 5 mars 1945.
[37] https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article214631
[38] https://fusilles-40-44.maitron.fr/?article214705
[39] https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article214707
[40] https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article214710
[41] https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article217759
[42] https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article214714
[43] https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article214925
[44] https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article214716
[45] Tué le 13 avril 1944 par les GMR.
[46] Ouvrier à l’usine Morey, décédé à Flossenbürg le 5 décembre 1944.
[47] Ouvrier à l’usine Morey, décédé à Leitmeritz le 15 février 1945.