Fernand Claude Poulet est né le 14 novembre 1915 à Vérizet-Fleurville en Saône-et-Loire. Son père Jean-François est employé au P.L.M. Il a une sœur -Georgette- née en 1911 et décédée en 1976. En 1931, toute la famille vit chemin de Blanqui à Oullins dans le Rhône.
Fernand va suivre le cours complémentaire à Oullins où il obtient son « certif » en 1927. Puis il entre à La Prat’s en 1931. Dans sa promotion, on retrouve Edouard Backhouse[1] et Pierre Humbert[2].
Bon élève, il réussit l’entrée à l’École des Arts-et-Métiers de Cluny en 1934, note le directeur Marius Deloire. Fernand n’y a peut-être cependant pas poursuivi sa scolarité puisque nous ne le trouvons pas dans l’annuaire de l’École.
S’engage-t-il dans une carrière militaire ? Il a vingt-sept ans en 1942 et appartient à l’unité de la base aérienne de Bamako. Il décède le 14 octobre 1942 à Marseille, sans que l’on connaisse les circonstances de sa mort.
Fernand Poulet a obtenu la mention « Mort pour la France[3] » et son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Albain[4], village où réside alors son grand-père maternel (Claude Desbois) ainsi que sa sœur Georgette[5].

[1] Voir l’article : Le Prat’sien Backhouse de la R.A.F.
[2] Voir l’article : Pierre Humbert, Prat’sien, l’agent infiltré- Plan Sussex
[3] Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 134941
[4] https://monumentsmorts.univ-lille.fr/monument/15138/saintalbain-rueroute/
[5] La logique voudrait que son nom figure sur le monument aux morts de la commune où résident ses parents mais peut-être sont-ils décédés, ce qui expliquerait la présence de sa sœur chez le grand-père maternel.