Antoine PARIAUD (1897-1918)
Antoine PARIAUD est le fils de Marie JOLIVET (1875) et de Henri PARIAUD (1864), cultivateur au « Retour » à Jalogny. Il est né le 29 août 1897. Avant le conseil de révision il est l’aîné des quatre enfants. Il a deux frères Victor et Jean (1906) et une sœur Claudine (1913). En 1915 l’âge de mobilisation est avancé pour la classe 1915 : décembre 1914.

Initialement réformé pour « faiblesse » en 1916, il est finalement incorporé le 3 septembre 1917. Il est tué à l’ennemi le 10 octobre 1918 à Orfeuil dans les Ardennes.
L’historique du 356eme RI donne une idée de la violence des combats : « C’est dans ces conditions que le régiment avance pied à pied dans les journées des 4 et 5, des 8, 9 et 10 octobre, dans une atmosphère empoisonnée par les gaz, réduisant à un les nids de mitrailleuses que nos fractions débordent, que nos hommes prennent d’assaut malgré leur tir à bout portant, repoussant des contre-attaques subites et violentes. Les faits d’armes sont légion, analogues à celui du capitaine Saupique, commandant la 22e compagnie, qui, s’étant jeté résolument sur un nid de mitrailleuses qui gênait la progression de sa compagnie, est tué à bout portant au moment où sa compagnie, maitresse de ce nid de mitrailleuses, capture 41 prisonniers. Une batterie de 77 tire à 300 mètres sur nos vagues qui s’avancent. Le capitaine Bergès la déborde avec la 17e compagnie et met en majeure partie de son personnel en fuite, tandis que le capitaine Sureau la nettoie avec la 23e compagnie. Les pièces sont capturées, les servants mis en fuite ou hors de combat, un officier supérieur d’artillerie tué au moment où il cherchait à monter à cheval pour s’enfuir. »
Jean-Baptiste Lalande