Etienne et Jacques GORLIER
Jean GORLIER et Pierrette CHAINTREUIL, cultivateur au Retour à Jalogny ont eu six enfants : Jacques(1887), Marie (1889), Etienne (1893), Marie (1895), Hélène (1901) et Jeanne (1904).
Jacques GORLIER a combattu du 4 août 1914 au 24 juillet 1917, jour où il est porté disparu sur le plateau de Californie dans l’Aisne. Il est tombé comme d’autres soldats de la commune au Chemin des Dames : 187 000 morts ou blessés en six mois sur un périmètre réduit. Les Allemands sont présents sur le plateau depuis septembre 1914.
La stratégie du général Nivelle pour les déloger a été ensuite très critiquée.
Etienne GORLIER a été incorporé le 27 novembre 1913. La guerre tout juste commencée, il est fait prisonnier le 20 août 1914. Il n’est libéré que le 30 juillet 1918 et décède le 8 août 1918.

Entre 1914 et 1918, 540 000 soldats français sont faits prisonniers sur le front ouest, une masse de captifs totalement inédite à l’époque. Pour y faire face, les Allemands ont créé 200 camps. Le sort de ces prisonniers est régi par les conventions internationales sur le droit de la guerre. Malgré les images rassurantes diffusées, les conditions de vie dans les camps se détériorent année après année, du fait des maladies et des pénuries alimentaires qui touchent l’Allemagne. 40 000 soldats français meurent en captivité…
Jean-Baptiste Lalande