Georges Pierre Marie Ducret est né à Rive-de-Gier le 20 novembre 1904.

En 1918, Joseph, son père exerce la profession de confiseur rue Feloin. Il a fait toute la campagne contre l’Allemagne du 6 août 1914 à janvier 1919. Le couple Ducret a également une fille : Reine Marguerite Clémence (1908-1991).

Georges, après avoir suivi les cours de l’école primaire du « Mollard » où il a obtenu son « certif », intègre La Prat’s le 14 octobre 1918. Cette même année voit arriver sur la colline du Fouettin Maurice Pagenel de Cormatin, les Clunisois Georges Malere, Antoine Moreau et Adolphe Gallimardet, Claudius Josserand de Nantua et le futur député de la Marne Henri Martin. Pagenel décédera sous la torture tandis que Malere, Josserand et Martin ne reviendront pas de déportation.

Leurs aînés de la classe 18 à La Prat’s avec P. Dameron.

En 1937, il épouse Gabrielle Louise Daubroche à Maintenon. Georges est devenu matelot mécanicien.

En mai 1940, il se trouve au Havre et le premier bombardement de la ville a lieu le 19 mai. Le 29 du même mois, Georges meurt sous les bombes.

© Jacques Lerat

En juillet 1947, il sera déclaré « disparu par suite des bombardements du Havre » par le tribunal civil de Chambéry. Il obtient la mention « Mort pour la France[1] ».

Gabrielle, son épouse, reste seule. Elle décède le 17 janvier 1997.


Sur la ville du Havre pendant la guerre :

https://www.paris-normandie.fr/le-havre/civils-tues-en-39-45-au-havre–deux-historiens-en-quete-de-verite-CB15632415


[1] Service historique de la Défense, Vincennes : Cote CC8 62 D 3852