Roger Alfred Victor Schlaich est né le 8 mai 1900 à Deville-les-Rouen (Seine-Maritime), ville où son père exerce la profession de comptable à la Compagnie française des métaux.

Le couple Schlaich -Louise et Hugues (1872-1928)- vit au 259 route de Dieppe et a deux autres enfants.
Roger obtient son « certif le 18 mai 1912. En 1913, -titulaire d’une demi-bourse- il intègre l’École primaire supérieure de Rouen puis il est dirigé vers Cluny. Il entre à La Prat’s en octobre 1917 puis il réussit le concours d’entrée aux Arts-et-Métiers. Pour lui, ce sera l’école d’Aix-en-Povence[1].
ROUEN CLUNY AIX
Sorti diplômé en 1921, Roger Schlaich va travailler comme chef d’atelier pour l’usine des moteurs Salmson. Il se marie avec Germaine Colas.

La guerre déclarée, il sert avec le grade de capitaine dans le 291 e régiment d’Infanterie. En 1940, il est prisonnier de guerre à Hohenstein.
De retour en France, on le retrouve travaillant comme ingénieur à la CFE de Rouen (Compagnie Française d’Entreprises) où il œuvre comme agent de renseignement pour le S.O.E. -réseau Clément/Hamlet-Salesman- dirigé par Philippe Liewer[2]. Il livre notamment à la Résistance les plans nécessaires au raid du 30 octobre 1943[3].
Déporté dans le convoi des Tatoués
Georges Schlaich est arrêté en 1944 et déporté le 27 avril depuis Compiègne à destination d’ Auschwitz-Birkenau. Dans ce même convoi, le « convoi des Tatoués » se trouve un autre Prat’sien, Louis Septfonds arrêté en Aveyron[4].
Georges est transféré à Buchenwald puis à Flossenburg. C’est là qu’il décède le 15 juillet 1944.
Georges Schlaich a obtenu la mention « Mort pour la France » et en 1953 (décret du 29 avril), il est fait chevalier -à titre posthume- dans l’ordre de la légion d’Honneur. Son nom figure sur les plaques commémoratives de l’École des Arts-et-Métiers d’Aix-en-Provence.

[1] L’annuaire des promotions des Arts-et-Métiers signale qu’il a intégré l’École de Liancourt. C’est une erreur.
[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Liewer
[3] http://www.rouen-histoire.com/Biographies/Bio_Fich.php?id=2137. Nous n’avons retrouvé aucune indication sur ce « raid » de 1943.
[4] Voir l’article : « Louis Septfonds, convoi des Tatoués. »