Robert Arthur Eugène Lamotte est né le 10 mai 1922 à Dijon. Lorsqu’il entre à La Prat’s, il réside à proximité de Varois-et-Chaignot en Côte d’Or. C’est à l’école primaire de ce village qu’il a obtenu en juin 1935 son « certif ».

Pendant sa scolarité à La Prat’s, son père travaille comme serveur aux Arts-et-Métiers et la famille vit au 11 de la rue Mercière. Puis, entre 1935 et 1938, c’est ce qu’indique le registre des inscriptions de l’École pratique, le père de Robert repart en Côte d’Or, à Pagny (Pagny-la-Ville ou Pagny-le-Château ?).

Le 2 juillet 1938, le jury se réunit à l’École pratique pour statuer sur les résultats au brevet d’enseignement industriel. Cinquante-neuf élèves sont admis et quatre seulement sont recalés. Lui a réussi haut la main l’examen. Inscrit en 3e année, il totalise 183 points. Seuls quatre élèves le devancent. Marie-Louise Zimberlin doit être fière de lui car il a brillamment répondu au sujet : « Car le bon ouvrier est scrupuleux et juste ; il sait que ce qu’il doit est un travail bien fait » (Jean Aicard).

Robert s’arrête là. Son B.E.I. en poche, il part pour l’école de Rochefort-sur-Mer, comme son copain de promotion Georges Picaut (1921-1999).

Ils ne connaîtront pas le même destin.

Robert a vingt-deux ans. Il est radio-mitrailleur avec le grade de sergent-chef. Il appartient à l’unité groupe de bombardement 2/63 « Sénégal ».

Il meurt le 1er novembre 1944 à Fraisse-Les-Corbières, dans l’Aude.

France crashes 39-45[1]

Voici les informations du Service Historique de la Défense transmises par Daniel Carville qui tient le site France-Crashes 39-45 que nous vous recommandons de consulter sans modération :


Robert Lamotte repose au cimetière de Varois-et-Chaignot. Il a obtenu la mention « Mort pour la France[2] ».


[1] http://francecrashes39-45.net/page_fiche_av.php?id=7030

[2] Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 69182.