Marius Robert est né le 1er avril 1906 à Saint-Étienne. Ses parents Jean et Françoise Augoyat sont originaires de Saône-et-Loire (Jean : Prissé et Françoise : Tramayes). Après avoir vécu à Saint-Étienne où leurs trois enfants sont nés (Joannès en 1904 et Aimée en 1909), ils s’installent à Saint-Chamond. Le père tient un café au 3, avenue de la gare.

Joannès, le frère de Marius a choisi de travailler dans l’industrie : il sera modeleur chez Boudarel.
Quant à Marius, il obtient son « certif » en 1918 et suit les cours de l’École pratique de Saint-Chamond. Puis il arrive à La Prat’s en octobre 1923 et intègre les Arts-et-Métiers de Cluny (promotion 1924-1927).
École pratique St-Chamond La Prat’s Cluny Les Arts Cluny
Selon le site Memorial Genweb[1], en 1928, il effectue son service militaire au 32e R.A.O. de la base de Dijon-Longvic. Revenu à la vie civile, il travaille en tant qu’ingénieur aux filatures SICM.

En 1940, Marius sert dans l’aviation avec le grade de lieutenant-observateur aérien. Il appartient au G.A.O. 518 Groupe Aérien d’Observation.
Au cours d’une mission de reconnaissance sur Romilly, son avion est touché par la chasse allemande s’écrasera au sol.

Il meurt pour la France le 16 juin 1940 à Saint-Germain-sur-Meuse (Aube).
Il fut inhumé tout d’abord dans le champ auprès de l’épave de son avion puis au cimetière communal de Saint-Germain le 14 septembre 1941. Sa dépouille fut enfin transférée à Saint-Chamond après la guerre.
Le lieutenant Marius Robert a été décoré de la Légion d’Honneur et de la croix de guerre avec palme. Son nom figure sur le monument aux Morts de Saint-Chamond ainsi que sur les plaques commémoratives de l’École des Arts-et-Métiers de Cluny.

[1] http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=356025.