Edouard Robert BACKHOUSE est né le 21 mars 1916 à Sartrouville. En 1930, il réside à Plestin-les-Grèves, dans les Côtes-d’Armor. Il est scolarisé au cours complémentaire de ce bourg.

Il entre à La Prat’s le 1er octobre 1931 mais ne reste qu’un an. Son domicile est alors situé à Mâcon, restaurant Bonnas. Peut-être est-il hébergé à Mâcon pour suivre sa scolarité à La Prat’s.

En 1933, retour en Bretagne : il est scolarisé à l’École pratique de commerce et d’industrie de Brest. En 1935, il est admis à l’école des apprentis mécaniciens de l’armée de l’air à Rochefort-sur-Mer. À cette date, il est domicilié à Plestin-les-Grèves.

Ecole de Rochefort/Mer.

Août 1940 : En France libre

Edouard rejoint la France libre à Bangui le 28 août 1940[1].

On le retrouve dans les unités aériennes stationnées en Afrique. En novembre 1942, il appartient à un équipage qui compte : le sergent-lieutenant Faucher (pilote), le lieutenant Grillet (observateur) et le sergent Puchulu (radio). Leur avion est un Lokheed 60 le « Koufra »[2]. Backhouse est mécanicien avec le grade d’adjudant.

Bombarder le Havre, sept. 1944

Le 8 septembre 1944, Backhouse décolle à 6H10 de Witchford en Angleterre. L’avion est un Avro Lancaster type B1, un bombardier quadrimoteur[3].

L’équipage est composé d’Albert Kilsby (pilote), de Hawkins (navigateur), de Walls (bombardier), de Feary (radio), d’Owender (mitrailleur) et de Donald Carr Odell (mitrailleur). Leur mission est d’attaquer une garnison au Havre[4].

Pôle stratégique avec son port, la ville, dans les douze premiers jours de septembre est dévastée, après avoir reçu 11 000 tonnes de bombes. Elle est détruite à 80 % : 12 500 immeubles sont par terre, 4 500 endommagés. Près de 2 000 personnes sont mortes ou disparues ; 31 000 Havrais sont sinistrés totaux et 69 000 sinistrés partiels[5].

Leur avion est abattu par la Flugabwehrkanone (Flak), à l’approche de leur cible.

Kilsby et Odell sont tués. Backhouse et ses autres camarades réussissent à s’échapper.

À partir du 8 septembre 1944, nous perdons la trace d’Edouard Backhouse. Qu’est-il devenu ?


[1] http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=52818

[2] Ferry, Vital. Croix de Lorraine et croix du sud 1940-1942 : Aviateurs belges et de la France libres en Afrique. Editions du Gerfaut, 2005, 286 p., p. 239.

[3] http://francecrashes39-45.net/page_fiche_av.php?id=1490

[4] file:///C:/Users/chcle/Desktop/livre-1960-armee-ww2-3-fr.pdf, p. 349. Opération Astonia.

[5] http://www.archivesdepartementales76.net/instruments_recherche/FRAD076_IR_W_00051W_00271W.pdf