Claude et Joseph JACQUET

Le père de famille, Claude JACQUET, est né à Brandon en 1865 et il a épousé Jeanne Marie DUBESSAY à Château le 30 octobre 1888. Ils ont eu cinq enfants. Claude est né à Château (déclaré sous le prénom de Claudius en 1889). Les quatre autres enfants  sont nés à Montagny-sur-Grosne : Joseph (1893), Françoise (1897), Claude-Marie (1898) et Louise (1901).

Sur les trois garçons les deux aînés sont morts pour la France.

Claude Jacquet

Claude Jacquet est boulanger et il fait son service militaire de 1910 à 1912 parmi les commis et ouvriers de l’armée. Le 4 août 1914 il est mobilisé dans le même emploi. Le 1er avril 1916, il intègre un régiment d’infanterie, et il est remarqué comme un excellent soldat. À vingt-huit ans, il est tué au combat le 21 septembre 1917 à Braye-en-Laonnois, dans l’Aisne.  On lui attribue à titre posthume la croix de guerre avec étoile de bronze. Il a été inhumé dans la nécropole nationale de Soupir n°1 tombe 663.

La nécropole nationale Soupir no 1 fut créée au cours de la Grande Guerre. En 1920, on y regroupa les corps provenant de divers cimetières du Chemin des Dames. La découverte de nouveaux corps, par la suite, a rendu nécessaire la création de la nécropole Soupir no 2. Sur 2,7 ha, elle rassemble 7 808 corps dont 4 720 inhumés dans des tombes individuelles 3 088 en trois ossuaires et 266 corps provenant d’autres cimetières dans quatre fosses communes. Il y a aussi à soupir un cimetière militaire allemand, 11 089 corps y sont inhumés, 5 134 dans des tombes individuelles matérialisées par des croix en pierre (dont 19 ne sont pas identifiés) et 5 955 inhumés dans un ossuaire dont 794 sont identifiés. (Source : Wikipedia)     

Au recensement de 1901 les Jacquet sont cultivateurs à Montagny-sur-Grosne (au lieu-dit des Jeans-Martins). Le chef de famille va décéder à quarante ans. Son épouse déménage et achète une maison à Château.

Joseph Jacquet

Joseph JACQUET est donc recensé en 1911 en tant qu’agriculteur au hameau des Cadolles. Son frère Claude a quitté le foyer pour exercer son métier de boulanger. En décembre 1913, Joseph est  incorporé au 56e R.I. En 1916, il est gravement blessé et décède à l’hôpital de Montpellier le 5 avril 1916 à 23 ans. Un secours de 150 francs est versé à sa mère.

Le plus jeune frère qui n’a que dix-neuf ans est ajourné pour faiblesse en 1917 ; il sera mobilisé en avril 1918 et démobilisé en 1921. Cultivateur au hameau de Rhodes en 1931, il aura six enfants.

J-B. Lalande.