« Les quarante-quatre enfants, c’était quoi ? (…) C’était des innocents. » S. Zlatin, procès Klaus Barbie.

Selon l’encyclopédie de l’Holocauste, « les Allemands et leurs collaborateurs tuèrent au moins 1,5 millions d’enfants, y compris plus d’un million d’enfants juifs, des dizaines de milliers d’enfants tziganes, des enfants allemands handicapés physiques et mentaux, des enfants polonais ainsi que des enfants d’Union soviétique occupée. »

Et après ?

On n’oubliera pas que tous ces gosses qui ont réussi à échapper à l’extermination ont connu après la libération des camps, l’errance, l’angoisse de retrouver, ou pas, un membre de sa famille, les centres pour réfugiés… attendant qu’un pays veuille bien les accueillir. Ces enfants, ils étaient 20 000, sortis du chaos pour retomber souvent dans un autre chaos. Et il faut bien se rappeler qu’ils n’étaient pas nombreux ces pays à tendre les bras aux enfants des camps.

À revoir sur Arte l’excellent documentaire de Théo Ivanez : La Babel des enfants perdus. 2018.