On ne trébuchera pas sur les pierres de Gunter Demnig en Pologne !
On lit dans le Times of Israël[1] en cette veille de Noel 2019 que la ville de Szczecin a refusé de poser des Stolpersteine « parce que l’Institut national de la mémoire craint que les visiteurs puissent penser que les auteurs des crimes étaient des Polonais. Gudrun Netter, née à Szczecin – qui était une ville allemande avant la guerre – a déposé une demande auprès des autorités pour rendre hommage à son père avec une pierre commémorative, aussi appelée Stolpersteine, devant l’endroit où il vivait. Netter a alors reçu un courrier de l’architecte de la ville, Jaroslaw Bondar, stipulant qu’une telle commémoration devait préciser que le Reich allemand était responsable de la mort des victimes juives. »
Pas de Stolpersteine à Varsovie, ni à Cracovie
En 2016, l’Institut national de la mémoire avait émis un avis négatif sur l’installation de pierres à Varsovie. En 2018, l’institut a refusé d’en installer à Cracovie, reconnaissant que le « concept artistique et commémoratif spécifiquement allemand » est « très controversé et contraire à la culture de la mémoire adoptée en Pologne. »

[1] https://fr.timesofisrael.com/shoah-une-ville-polonaise-refuse-dinstaller-des-stolpersteine/