À voir absolument sur Arte en replay l’histoire de Bernard Prazan, enfant caché-sauvé. Comme l’annonce Télérama : « Un documentaire tout en ambiguïtés », et c’est peu dire, réalisé par Michael Prazan.

« Le témoignage et la personnalité impressionnante de Thérèse L. donnent au film de Michaël Prazan, dans sa seconde partie, toute son ampleur et sa complexité. On n’en dira pas plus, pour laisser à chacun le soin de découvrir cette Passeuse des Aubrais. Un documentaire tout en ambiguïtés, en dégradé de gris, et dont la profondeur se découvre peu à peu. Comme se découvre son sujet, qui traite sans le dire des histoires que l’on se raconte et que l’on se transmet d’une génération à l’autre, qu’il appartient à chacun de questionner, de déconstruire, pour les recomposer dans une forme parfois plus véridique que celle du témoignage dont elles sont issues. »

https://www.telerama.fr/television/le-documentariste-michael-prazan-sur-les-traces-de-l-inconnue-qui-sauva-son-pere,159046.php


Thérèse Léopold est décédée avant d’avoir reçu le titre de Juste parmi les nations. Bernard, l’enfant caché-sauvé, persuadé du rôle trouble de sa passeuse, n’a rien fait pour qu’elle l’obtienne. Son fils  » Franck avait commencé des démarches afin qu’elle soit reconnue comme Juste parmi les nations par le mémorial Yad Vashem de Jérusalem. » La démarche s’arrête là et c’est au terme d’une enquête minutieuse que Michael -grâce à son documentaire-rend un bel et légitime hommage à « La passeuse des Aubrais ».

On retrouvera sur Mémoire vive l’histoire de Thérèse Léopold et de la famille Prazan :

http://www.memoirevive.org/therese-lamboy-nee-gady-31800/

À lire : La Passeuse, de Michaël Prazan. Éd. Grasset. 320 p.