Ce mois-ci nous allons aborder l’avant-dernier volet de l’histoire de nos chemins avec tout d’abord celui de La Petouze, et plus particulièrement, la portion de voie située après la Croix Girard (datée de 1788), en direction de la colline de la Cras. Le terrier de 1693 mentionne « chemin de Cluny au Colombier blanc ou à Lourdon ». Quel était donc ce mystérieux Colombier blanc ?

Autre curiosité avec la disparition (pour cause de destruction de la voie de chemin de fer devenue depuis Voie Verte et de celle de TGV ensuite), d’un chemin qui se situait approximativement dans le prolongement de l’actuelle passerelle de la Servaise et se dirigeait vers l’est.

Au XVIIIe siècle, il existait encore sous deux noms :

« Chemin de la Chapelle Saint-Vital et en Bourcier » ou  » chemin tendant de la Servaise en Argerot et en Bourcier »…Toujours dans le même quartier, on peut noter que l’actuel chemin rural dit de la Gare à Argerot, qui passe sous le pont de la Voie Verte, à proximité de la « Petite Vitesse », était connu en 1693 d’abord comme « chemin du pont de l’Etang à Igé », puis en 1770 comme « chemin tendant de Cluny à Igé ».

Quant à la rue des Griottons, elle n’a pas échappé à la règle car on note sur les plans cadastraux de la fin du XVIIIe siècle qu’elle était mentionnée comme « chemin du Pont de l’Etang à la chapelle Saint Vital ».

Restons dans cette partie sud de la ville et intéressons nous à la route départementale n°980 pour sa partie comprise entre le pont de l’Étang et le gué Marion. En 1693, le Terrier Bollo la désigne tout simplement comme « le grand chemin allant à Bourgvillain ».

La gazette de Cluny, janvier 2004.